Brux,
02
Juin
2023
|
08:40
Europe/Amsterdam

Saint-Trond - Visite de la ministre flamande Lydia Peeters à l’événement Daimler Truck Journ.e

Tout au long de cette année, Daimler Truck organise 17 journées ‘Journ.e’ dans cinq pays européens (l’Italie, l’Autriche, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique). L’occasion pour la marque de camions à l’étoile de présenter à ses clients ses solutions d'e-mobilité. Le mercredi 30 mai et le jeudi 1er juin, c'était au tour de la Belgique. Sur le site Droneport de Saint-Trond, les clients ont non seulement pu découvrir les nouveaux Actros et Econic électriques, mais ils ont également été informés sur la situation juridique et pratique. Le 1er juin, la ministre flamande de la Mobilité et des Travaux publics a également visité l’événement pour s'informer des projets ambitieux de Daimler Truck en matière d'e-mobilité.

Même si pour beaucoup, le passage aux camions électriques semble encore relever de la science-fiction, Daimler Truck déroule dès aujourd'hui un plan d'avenir ambitieux, qui prévoit que 60 % des camions vendus seront soit électriques, soit alimentés par des piles à combustible d'ici à 2030.

Une part qui devrait atteindre 100 % d'ici à 2039, afin qu'en 2050, plus un seul camion de la marque équipé d’un moteur à combustion ne prenne la route. Ayant expliqué ces projets aux clients présents, le CEO de Daimler Truck Belux Peter Brock et quelques-uns de ses collaborateurs directs se sont longuement entretenus avec la ministre Lydia Peeters.

Une oreille attentive

La ministre a été attentive aux ambitions de Daimler Truck et a pu ensuite, à bord de l'eActros, se familiariser avec la conduite d'un camion électrique. Même si la ministre, qui mène depuis un certain temps des projets particulièrement ambitieux en matière d'électromobilité, n'avait évidemment pas besoin d'être convaincue du potentiel environnemental des camions zéro émission, ce chiffre de 60 % de camions électriques de Daimler Truck d'ici à 2030 a dû beaucoup lui plaire.

Des préoccupations

Peter Brock a également profité de l'occasion pour faire part à la ministre d’un certain nombre de préoccupations - de l'industrie en général et de Daimler Truck en particulier. Ce faisant, il a mis en avant trois préoccupations: le coût d'investissement encore très élevé des camions électriques, l'infrastructure de recharge et la capacité électrique. Des questions dont la ministre s'est dite consciente et qu'elle s'efforce d'atténuer par le biais de diverses mesures d'incitation. Tout en admettant que cela reste une course contre la montre, particulièrement difficile à remporter. Il faut espérer que les projets ambitieux de Daimler Truck convaincront les responsables politiques de l'urgence de ces questions.