19
Mars
2010
|
01:00
Europe/Amsterdam

Daimler Trucks prévoit le redressement de l'économie et la stabilisation des bénéfices en 2010

· Pénétrer de nouveaux marchés : une croissance substantielle dans les pays de la zone BRIC

· Système modulaire global : moderniser toute la gamme des produits

· Renforcement du statut de leader sur le marché mondial

Stuttgart – Au cours de ce qui restera une année exceptionnelle, le volume mondial des transports s’est effondré au cours de l’année 2009. Les ventes de camions neufs ont également connu un ralentissement majeur. Après des années de ventes record, le déclin a affecté l’Europe au début de l’année 2009. Le marché nord-américain s’est à nouveau fortement contracté l’année dernière tandis que la tendance baissière structurelle se poursuivait sur le marché japonais. Cette situation a été exacerbée par la crise économique mondiale.

Avec un volume de 259.328 véhicules, les ventes mondiales de Daimler Trucks ont plongé de 45 pc au cours de l’année 2009. Les bénéfices de la division ont baissé de 36 pc pour s’établir à € 18.360 millions. Si cette baisse fut moins prononcée, c’est en grande partie grâce à des opérations après-ventes plus stables. Daimler Trucks est parvenu à préserver voire accroître ses parts de marché dans des régions-clés.

Malgré la crise, Daimler Trucks a ainsi pu conserver l’année dernière sa place de leader mondial dans les segments des camions à moyen et gros tonnages. Le bénéfice d’exploitation avant intérêts et impôts de la division est néanmoins passé sous la barre de € 1 milliard (2008 : € 1,6 milliard) en raison de charges antérieures pour les programmes régionaux de Daimler Trucks North America (DTNA) et Mitsubishi Fuso Truck & Bus Corporation (MFTBC) au Japon.

A Stuttgart, Andreas Renschler, membre du Conseil d’Administration de Daimler AG en charge de Daimler Trucks and Daimler Buses, a exposé les raisons de l’évolution des résultats commerciaux de Daimler Trucks en 2009. Il a également présenté la stratégie de Daimler Trucks dans le but de positionner l’entreprise de façon optimale face à un marché mondial difficile ainsi que le plan de la division pour sortir de la crise et afficher une vigueur renforcée. Andreas Renschler s’est exprimé sur les perspectives futures : "Notre secteur a toujours été fortement soumis à des fluctuations cycliques et nous sommes donc préparés à affronter des baisses d’activités. Il est néanmoins évident que les constructeurs de camions sont particulièrement touchés lorsque l’économie mondiale se contracte d’une façon tellement dramatique et inédite. Cependant, il est également vrai que lorsque l’économie reprend, l’activité des constructeurs de camions reprend aussi car une croissance économique ne peut se produire sans transports de fret ou sans camions."


Une gestion efficace des coûts et du rendement durant l’année de crise

Le déclin du marché survenu en 2009, qui a largement excédé les fluctuations cycliques normales, a incité Daimler Trucks à intensifier fortement ses mesures de contrôle des coûts et à initier de nouveaux programmes d’économie. Ces mesures reposent sur le Global Excellence Program. En plus de renforcer la capacité de la division à résister aux fluctuations cycliques, le Global Excellence Program intègre des mesures de gestion active des coûts et du rendement, la pénétration sur de nouveaux marchés et le développement de futures générations de produits et de nouvelles technologies.

En 2009, l’entreprise s’est concentrée sur deux piliers : le rendement et la résistance aux effets cycliques. Le taux élevé de flexibilité des usines de production de Daimler Trucks en Allemagne a démontré son efficacité. Ces usines peuvent composer avec une contraction du marché pouvant atteindre 30 pc sans devoir faire appel à des mesures spéciales. Andreas Renschler l’a confirmé : "La grande flexibilité de nos usines et les mesures de chômage partiel nous ont permis d’éviter les licenciements en Allemagne tout en conservant nos travailleurs et leur savoir-faire malgré une chute de 50 pc de la demande. Nous ne bénéficions pas d’une telle opportunité sur d’autres marchés. C’est la raison pour laquelle des réductions de personnel ont été indispensables dans d’autres pays, par exemple aux Etats-Unis."


Pénétrer de nouveaux marchés : une croissance substantielle dans les pays de la zone BRIC

En 2009, les effets de la crise économique ont été dramatiques dans la Triade et avant tout dans les pays de la zone BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine). Les ventes de camions ont ainsi par exemple enregistré une chute majeure en Russie. Cependant, des signes préfigurent une reprise sur le marché russe. Ces nouveaux marchés porteurs se développent. Ils constituent de plus en plus un contrepoids par rapport aux régions de la Triade et afficheront une croissance stabilisée cette année. La Chine prévoit ainsi d’atteindre pour son marché des niveaux record dès cette année alors que le Brésil met en œuvre des programmes ciblés pour stimuler son marché domestique. Mercedes-Benz do Brasil investit pour sa part dans le développement de ses capacités de production et dans les opérations de recherche et de développement sur le plan local.

Daimler Trucks poursuit énergiquement ses efforts afin de renforcer son taux de pénétration sur les marchés BRIC. Un camion sur deux est déjà vendu en dehors des pays de la Triade et environ 13 pc des ventes sont effectuées dans les pays de la zone BRIC. Andreas Renschler : "Chez Daimler Trucks, nous adoptons une approche basée sur la clientèle et le marché pour pénétrer ces nouveaux marchés porteurs. La façon dont nous assurons notre présence dans un pays, c’est-à-dire soit par le biais d’un partenariat, d’une joint-venture ou d’un holding, dépend des caractéristiques du marché en question. Nous apportons une réponse spécifique en fonction des conditions du marché et nous nous assurons de bénéficier de toutes les compétences nécessaires pour chaque marché."


Système modulaire global : moderniser toute la gamme des produits

Daimler Trucks consent des investissements majeurs pour développer de nouveaux produits. En 2009, l’entreprise n’a pas réduit ses investissements dans le domaine de la recherche et du développement, ceux-ci demeurant au niveau de 2008 avec un montant d’environ 1 milliard d’euros. En plus d’investir pour les futures générations des modèles actuels, Daimler Trucks continue à déployer un maximum d’efforts en 2010 pour développer de nouvelles technologies et de nouveaux véhicules respectueux de l’environnement.
Dans ce cadre, l’entreprise a décidé de profiter des économies d’échelle. Le système repose sur une architecture modulaire globale commune à différentes marques. De futurs composants, groupes motopropulseurs et produits sont développés en commun et peuvent être adaptés en fonction des besoins spécifiques des marchés. L’objectif est de pouvoir toujours offrir à la clientèle des produits et composants spécifiques conformes à ses besoins.
Andreas Renschler s’est également exprimé sur l’offensive produits de Daimler Trucks. "Notre agenda inclut le lancement de différents nouveaux véhicules, le développement de motorisations de substitution et le respect des normes d’émissions mondiales. Mener tous ces projets dans un environnement économique difficile constitue un sérieux défi. Il serait naturellement plus simple d’abandonner certains projets. Ce serait cependant une erreur car cette offensive mondiale visant à présenter de nouveaux produits nous permettra de bénéficier de cet avantage concurrentiel dont nous aurons besoin dans le futur."


Renforcement du statut de leader sur le marché mondial du camion en 2010

"Le modèle économique de Daimler Trucks a démontré son efficacité en 2009. Les résultats nous donnent des raisons d’être optimistes quant au développement de l’activité après le début de la reprise. Même si la division demeure prudente dans ses prévisions concernant l’essor économique futur, l’évolution des actuelle des commandes indique que le marché mondial du camion a atteint son point le plus bas. Dans de nombreuses régions, des signes indiquent au moins le début de la reprise du marché. Néanmoins, 2010 sera encore une année délicate. Au niveau de l’économie mondiale, l’atmosphère générale demeure à la prudence. Il faudra des années avant de retrouver le niveau que nous avions atteint avant la crise,” poursuit Andreas Renschler, exposant ses perspectives pour l’année 2010. "Nous avons fixé un objectif de bénéfices d’exploitation avant intérêts et impôts de € 200 millions. Nous désirons que toutes nos divisions opérationnelles affichent un bilan à nouveau positif. Le renforcement du rendement sera aussi important que l’accroissement des bénéfices. Pour atteindre ces objectifs, nous lancerons une campagne majeure pour nos produits ainsi qu’une offensive commerciale dynamique sur les marchés. Même si ces objectifs sont ambitieux, nous sommes parfaitement préparés pour relever ce défi grâce à notre équipe et à notre stratégie. Les baisses d’activités permettent de vérifier si le positionnement d’une entreprise est correct. Nous savons désormais que notre modèle d’entreprise peut composer avec ce qui a été la plus grande crise de notre histoire et cela nous donne des raisons d’être optimistes quant au développement de l’activité dès l’amorce de la reprise.”

Le présent document contient des déclarations prospectives qui reflètent notre vue actuelle des événements à venir. Les termes « anticiper », « présumer », « croire », « estimer », « attendre », « escompter », « avoir l’intention de », « pourrait », « planifier », « projeter, « devrait » et autre expression similaire sont utilisés pour identifier les déclarations prospectives.Ces déclarations sont exposées à de nombreux risques et incertitudes, incluant un retard considérable dans l’amélioration des conditions de l’économie mondiale ou une nouvelle détérioration de celle-ci, en particulier un nouveau déclin de la demande et de l’activité d’investissement en Europe Occidentale ou aux Etats-Unis, ou un déclin des grands marchés asiatiques ; la poursuite ou l’aggravation des tensions sur les marchés financier et du crédit, qui pourraient entraîner des coûts d’emprunt élevés ou une limitation de notre capacité de crédit ; des fluctuations des taux de change et des taux d’intérêt; la capacité de continuer à proposer des produits à faible consommation et respectueux de l’environnement ; une évolution permanente des préférences des consommateurs pour les véhicules de plus petite taille présentant une marge réduite ; le lancement de produits concurrentiels et l’éventuel manque d’acceptation de nos produits ou services qui pourrait limiter notre capacité à exploiter nos capacités de production ou d’augmenter les prix; des hausses du prix du carburant, des matières premières et de métaux précieux; des perturbations dans la production dues à une pénurie de matériaux, des grèves salariales, ou l’insolvabilité des fournisseurs ;la poursuite de la baisse des prix de revente des véhicules d’occasion; la mise en place effective de programmes de réduction de coûts et d’optimisation de l’efficience pour tous nos segments, notamment le repositionnement de nos activités dans le secteur des camions dans la région de l’ALENA et en Asie ; les perspectives commerciales des entreprises dans lesquelles nous détenons des participations, plus spécifiquement EADS ; des changements dans la législation, les réglementations et les politiques gouvernementales, et notamment celles concernant les émissions polluantes des véhicules, les économies de carburant et les normes de sécurité; la conclusion d’investigations gouvernementales en cours et le résultat de procédures légales en cours ou à venir ; et tout autre risque et incertitude dont certains sont décrits sous l’intitulé « Rapport sur les risques » dans le tout dernier Rapport annuel Daimler et sous l’intitulé « Facteurs de risques » et « Procédures légales » dans le tout dernier Rapport annuel Daimler sur le formulaire 20-F de la Commission de contrôle des opérations de Bourse. Si certains de ces risques et incertitudes se matérialisent ou si les affirmations sous-tendant l’une ou l’autre de nos déclarations prospectives s’avèrent inexactes, nos résultats effectifs pourraient être différents de ceux exprimés ou induits par lesdites déclarations. Nous ne nous engageons pas ou ne nous voyons en aucune mesure dans l’obligation d’actualiser ces déclarations prospectives. Toute déclaration prospective ne s’applique qu’à l’instant où elle est formulée.


A propos de Daimler

Daimler AG est l’un des constructeurs automobiles les plus prospères du monde. Avec ses branches Mercedes-Benz Cars, Daimler Trucks, Mercedes-Benz Vans, Daimler Buses et Daimler Financial Services, Daimler Group est l’un des plus grands constructeurs de véhicules de tourisme Premium et le plus grand constructeur mondial de véhicules commerciaux. La branche Daimler Financial Services propose un large éventail de services financiers, comprenant le financement, le crédit-bail et l’assurance des véhicules, ainsi que la gestion de flottes.

Les fondateurs de la société, Gottlieb Daimler et Carl Benz, sont entrés dans l’histoire en inventant le concept d’automobile en 1886. En tant que pionnier dans ce secteur, Daimler continue à définir la mobilité de demain. Daimler Group fait appel à des technologies innovantes et respectueuses de l’environnement pour produire des véhicules offrant une sécurité et une qualité supérieures, en mesure de fasciner et de ravir la clientèle. En développant des motorisations de substitution, Daimler est l’un des rares constructeurs de véhicules à investir dans les technologies hybrides, les moteurs électriques et les systèmes à pile à combustible afin de parvenir à garantir à long terme une mobilité zéro émission. Il ne s’agit là que d’un exemple illustrant la volonté de Daimler de relever le défi de sa responsabilité envers la société et l’environnement. Daimler assure la commercialisation de ses véhicules et services dans quasiment tous les pays du monde et possède des sites de production sur cinq continents. L’offre actuelle du groupe comprend en plus de la marque automobile la plus réputée au monde, Mercedes-Benz, les marques smart, Maybach, Freightliner, Western Star, Fuso, Setra, Orion et Thomas Built Buses. La société est cotée aux bourses de Francfort, New York et Stuttgart (sous l’abréviation DAI). En 2009, Daimler Group a vendu 1,6 million de véhicules et a employé plus de 256.000 personnes.Son chiffre d’affaires se montait à€ 78,9 milliards et son résultat avant frais financiers et impôts s’élevait à € 1,5 milliards.